Mourir n’est pas un temps absurde, dépourvu de sens. Puisque c’est mourir qui donne un sens à vivre.
A travers ce film documentaire, j’ai envie de sensibiliser le spectateur à la richesse et souvent à la beauté de l’accompagnement des ultimes moments de la vie d’un proche.
Tout en tenant compte de la douleur du deuil, montrer combien ce temps qui précède la mort peut être celui de l’accomplissement et de la transformation d’un entourage.
Dans ces moments intimes, bien des choses peuvent encore se vivre, se transmettre.
Alors que j’écris ces lignes, je les relie à ce que j’ai découvert de jour en jour, pendant les deux années de la maladie de mon père que j’ai accompagné du mieux que j’ai pu.
Il y avait de la douleur dans notre relation, certes, mais aussi de la douceur, souvent une infinie tendresse et des éclats de rires ! Au-delà des sentiments de peur, de révolte ou d’absurde qui tiraillent, ce temps-là laisse une trace inoubliable pour celui qui accepte de le vivre.
Vivre ce temps serait-il une occasion de se sentir plus humain ?