Né en 1953 à Pretoria en Afrique du Sud, Edwin Cameron, juge à la Cour constitutionnelle d’Afrique du sud, est le premier officiel à se déclarer publiquement atteint par le VIH/Sida. Cette annonce fit suite à la lapidation de Gugu Dlamini quelques jours après que celle-ci ait admis sa séropositivité sur radio zoulou en 1998.

Issue d’une famille démunie, Edwin Cameron a suivie des études de droit avant de devenir avocat puis juge à la haute Cour Sud-africaine, à la Cour suprême d’appel et enfin à la Cour constitutionnelle.

En tant que juge, il s’est rapidement illustré par sa défense de la liberté d’expression et des droits humains, dont  l’interdiction de discrimination sur la base de l’orientation sexuelle. Il va également s’engager dans une lutte contre la stigmatisation des porteurs de la maladie et pour l’accès aux traitements antirétroviraux en Afrique du sud.

Lui même atteint par le VIH/Sida dans les années quatre-vingt et travaillant à l’époque à la Haute Cour Sud-africaine, il estime n’avoir pu se soigner que grâce à son conséquent salaire de juge.

Edwin Cameron, celui que Nelson Mandela nommait « un des nouveaux héros de l’Afrique du Sud », est, encore aujourd’hui, un des rares officiels à s’être déclarés porteurs du VIH/Sida. Aujourd’hui, il s’exprime dans « Révolution Sida ».

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Born in 1953 in Pretoria, South Africa, Edwin Cameron, judge at the Constitutional Court of South Africa, is the first official to opened his HIV-positive status. This announcement followed the stoning of Gugu Dlamini a few days after she admitted her HIV-positive status on Zulu Radio in 1998.

Born into a poor family, Edwin Cameron studied law before becoming a lawyer and judge at the South African High Court, the Supreme Court of Appeal and finally the Constitutional Court.

As a judge, he quickly distinguished himself by defending freedom of expression and human rights, including the prohibition of discrimination on the basis of sexual orientation. He will also engage in the fight against the stigmatization towards HIV positiv persons of the disease and for access to antiretroviral therapy in South Africa.

He got himself  HIV in the eighties, at that time he was working as a judge in the South African High Court and he says himself that he could get the treatment only thanks to his consequent salary as a judge.

Edwin Cameron, the man that Nelson Mandela named « one of South Africa’s new heroes », is still one of the few officials to have opened his HIV-positive status. Today, he speaks in «  AIDS Revolution ».

LKB